La résolution des problématiques nationales ( CATNAT, débordements sociaux, gestion courante ) s’opère au niveau du découpage administratif territorial.

Dans cette optique et de la même façon qu’au niveau européen, ce pourquoi des financement verticaux sont débloqués, des appels à projets et à manifestation d’intérêt sont mis en place au niveau régional.

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Le numérique est désormais incontournable dans le quotidien des citoyens, des consommateurs, d’acteurs privés comme publics. Son usage se généralise dans l’offre de services privés et il est attendu avec la même qualité dans l’offre de service d’intérêt public. Le numérique peut être un levier puissant au service du développement territorial dans l’amélioration des politiques publiques, l’aide à la décision, la gestion des bâtiments publics, des déchets, de l’eau, la mobilité, l’accès et l’enrichissement de l’offre culturelle, la gestion des espaces et le respect de l’environnement...

L’usage du numérique pour améliorer les services d’intérêt publics commence à se développer, cependant il faut constater que les technologies émergentes (internet des objets, données de masse, réalité augmentée, algorithmes ou intelligence artificielle...) sont encore trop peu investies. D’autant plus pour les acteurs sans grandes capacités d’ingénierie ou financière, alors qu’ils ont la charge de territoires ou d’enjeux importants.

C’est pour remédier à ce double manque que la Région mobilise des fonds européens pour financer des projets d’expérimentations, dans une logique de « tube à essais » et créant les conditions pour mieux les essaimer en cas de succès. Surtout elle propose, en amont, des cycles d’ateliers dans une approche de pair à pair (intelligence collective) pour la coproduction des projets individuels, avec appui d’experts. Cela se différencie des appels à projets qui mettent en concurrence les porteurs, favorisant ceux déjà avancés.

Plusieurs appels seront lancés, sur autant de thématiques prioritaires du développement territorial. Ainsi numériquement outillés les territoires seront ce que l’on nomme parfois des « territoires intelligents ».

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